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Full text of "Le Courrier Cinématographique (November 25, 1911)"

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Première Année. - N° 20 Le Numéro: 25 centimes | ; 25 Novembre 1911 


Le Courrier 


 Cinématcéraphique 


 ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE 
DES ARTS, SCIENCES ET. INDUSTRIES QUI S’Y RATTACHENT. 


ABONNEMENTS : 


Directeur : CH. LE FRAPER LA PUBLICITÉ 
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_ Première Année. - N° 20 


Ë Le Numéro: 25 centimes 


25 Novembre 


Le Courrier 


Cinématoéraphique 


ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE 
DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S’Y RATTACHENT 


ABONNEMENTS : 


FRANCE 
Hans ES a PEINE 

ÉTRANGER : 
Uns'antaes nr su 1 50 || 


Directeur : CH. LE FRAPER 


Rédaction et Administration : 
95, Boulevard de Magenta, PARIS 
TÉLÉPHONE 456-33 


LA PUBLICITÉ 
est reçue 


aux Bureaux du Journal 


Fausse Route 


Il m'est difficile de ne pas m'émouvoir devant les 
progrès considérables de l'épidémie dangereuse qui 
sévit actuellement sur notre corporation. Depuis quel- 

ues mois surtout, il nous semble que MM. les 
Exploitants s'engagent, sans réflexions, dans une voie 
mauvaise, au bout de laquelle ils pourraient bien 
rencontrer des surprises désagréables et pourtant 
bien méritées. 

Les uns après les autres, obéissant à des sentiments 
peu élevés de rivalités personnelles, poussés par je 
ne sais quel mauvais génie de concurrence malhabile, 
dans le but inavoué d'attirer chez eux la clientèle 
d’un voisin heureux, ils présentent au public des 
programmes mixtes, dans lesquels le cinéma n’a pas 
toujours la place d'honneur. 

Ces Messieurs prennent un chanteur, un comique, 
une attraction musicale, un prestidigitateur. Ils an- 
noncent ces attractions sensationnelles en grande 
vedette sur leurs affiches, où l’on cherche en vain les 
titres de leurs vues cinématographiques. Dans les 
communiqués de presse, c’est encore à l'attraction 
qu'on distribue l’encens. En un mot, ceci absorbe cela 
et le ciné tend de plus en plus à disparaître des salles 
cinématographiques, pour faire place au café-concert. 

En agissant de la sorte, MM. les Exploitants sont- 
ils dans le vrai? Corsent-ils bien leurs programmes, 
comme ils semblent le croire ? Ce n’est pas mon avis. 
Preuves en mains, je puis affirmer que les protago- 
nistes de ces exploitations bâtardes n’ont jamais eu 
à s’en louer jusqu'ici. Je suis persuadé et je voudrais 
faire partager mes convictions à tous les Exploitants 
français, qu'ils grèvent leurs budgets de fraisinutiles. 
Loin d’accroître leur clientèle habituelle, ils s’expo- 
sent inconsciemment à en perdre une partie, Sans 
pouvoir espérer aucune compensation d'autre part. 

Le Cinéma est un spectacle d'essence essentielle- 
ment familiale. C'est de ce fait que vient son succès. 


Les milliers de familles Parisiennes qui n’osaient pas 
se risquer au music-hall où au café-concert, auxquel- 
les les portes des théâtres étaient fermées par suite 
du prix élevé de leurs places, sont venues en masse à 
ce spectacle nouveau, intéressant et surtout profondé- 
ment moral. Le Cinéma est l'antithèse absolue du café- 
concert. Quelqu'expurgé que soit le répertoire du 
romancier à la mode ou du comique irrésistible, 
qu'on peut présenter en intermède, il y restera tou- 
jours quelque chose, ne fut-ce que le geste. Ce geste 
est souvent plus éloquent que la parole, qu'un orches- 
tre bien stylé peut couvrir au moment scabreux. 

Il faut, quand on dirige un spectacle, tenir compte 
de la psychologie des foules. Il faut réfléchir. Il 
importe, avant de prendre telle ou telle détermination, 
de se livrer à un petit examen de conscience. 


On ne va tx au music-hall ou au café-concert 
pour y voir du cinéma. Ceci est de notoriété publi- 
que. Les établissements musicaux de Paris l’ont 
constaté et ont aussitôt biffé de leurs programmes les 
deux ou trois films qu’ils donnaient autrefois. Réci- 
proquement, on n'ira jamais au GHRÉ DORE y enten- 
dre un chanteur ou applaudir les cascades d’un acro- 
bate. Les Cinémas sont mal équipés au point de vue 
scénique. Leurs orchestres sont rarement complets. 
Ils ne sont pas entraînés à cette besogne spéciale 
qu'est l'accompagnement d’un artiste. Très peu pos- 
sèdent une scène digne de ce nom. La plupart se 
contentent d’un mauvais tremplin mal éclairé, où 
l'artiste, à moins d’être remarquable, fait triste figure. 
Tout ceci contribue à diminuer l'intérêt du spectacle. 
Le public s’en rend compte: S'il subit, passif ou gai, 
les intermèdes qu'on lui offre, il s’en passerait volon- 
tiers. 

Et puis, n'est-ce pas faire un aveu formel d’impuis- 
sance? N'est-ce pas dire, en langage très net, à tous 
les adversaires du cinéma : Nous ne pouvons pas 
assurer nos Spectacles. Le cinéma n'’intéresse pas. Il 
nous faut faire appel à d'autres précieux concours. 
Croit-on de cette manière relever le prestige de notre 
art si fertile pourtant en ressources multiples. 


4 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 


Il est particulièrement pénible d’être obligé de 
plaider la cause du cinéma dans le cinéma. Il est pro- 
fondément regrettable de constater que l’exemple, le 
pernicieux exemple vient d'en haut. À Paris, deux de 
nos principales Maisons d'Edition Françaises n’hési- 
tent pas à perpétuer un usage funeste qu’elles 
devraient combattre de toutes leurs forces. Il ne leur 
appartient pas de diminuer le prestige du cinéma sur 
lequel elles ont édifié leur fortune. Nous ne compre- 
nons pas quel mobile les fait agir, mais nous leur 
imputons la responsabilité de l’état actuel des choses. 

Il y a cependant mille moyens cinématographiques 
de corser un programme et de le rendre attrayant. 
On ne manque pas de chefs-d’œuvre dans la produc- 
tion actuelle. Les exploitants n’ont que l'embarras du 
choix, dans les treize mille mètres de nouveautés que 
les éditeurs français ou étrangers apportent sur le mar- 
ché chaque semaine. 

Allons, Messieurs, restez cinématographistes. Ne 
vous égarez pas dans ces combinaisons artistiques 
sans issue. Faites du Cinéma dans. vos salles de 
cinéma. Laissez les attractions au music-hall, les 
chanteurs et chanteuses au café-concert et rappelez- 
vous que les établissements les mieux achalandés de 
Paris, les seuls qui gagnent beaucoup d’argent, les 
établissements favoris du public, n’ont jamais fait 
autre chose que du Beau Cinéma. 


CH. LE FRAPER. 
NOSNOINOINOINOINOINOINININIINTINOINOS 


TRIBUNE LIBRE 


On nous écrit ; 


Nice, le 14 novembre 1911. 
Monsieur Le Fraper, : 
« Le Courrier Cinématographique », 
Paris. 
Monsieur, 

Abandonnant pour quelques instants Nice et son beau 
soleil, je suis venu passer une huitaine à Paris, et ma foi! 
je n’ai pu résisté à l’envie d’aller me rendre un compte 
très exact de la Huilième Merveille du Siècle, tant vantée 
à coups de grosse caisse. 

En disant la « Huitième Merveille », je suis persuadé 
que vous avez déjà compris qu’il s’agit de l’Hippodrome 
Palace Gaumont (en sous-titre : Chauffage central, con- 
fort moderne). 

J'ai donc accompli le pieux pèlerinage, et, accompagné 
d'amis, pour la modique somme de vingt-trois francs, j'ai 
pris au guichet une loge de cinq places ; jusque-là, rien 
que de très naturel. J’ai admiré comme il convient la ma- 
gnificence des tapis et la rutilance des ors... Je me pro- 
mettais un spectaële digne en tous points du cadre. Hélas! 
trois fois hélas! quelle désillusion! quel désenchante- 
ment. Je n’ai pu m'empêcher d'échanger avec mes amis 
quelques impressions et je vous avoue très franchement 
qu’elles étaient plutôt... tristes. 

Or, et c’est là ce qui motive ma lettre, j'ai été désagréa- 
blement surpris par l’intrusion d’un certain M. P..., appar- 
tenant à la Grrrande Administration du Cinéma Gaumont 
Palace (en sous-titre : Eau chaude à tous les étages), qui 
s’est permis de me faire des observations tout à fait dé- 
placées. < 

Je n’ai pas eu le temps dans ma prime jeunesse de 
piocher les classiques, mais j'avais toujours entendu dire 
et surtout dans notre milieu que la critique : 

« Est un droit qu’à la porte on achète en entrant ! » 


Or, je l’ai acheté 23 francs ! C’est bien payé et la contro- 
verse étant permise, je n'aurai soulevé aucun inconvé- 
nient si ce Monsieur, parlant de « Moi » à un de ses‘voi- 
sins, n'avait dit : « Laissez donc! c’est un‘ancien metteur 
en scène de la Maison et qui en a été évincé ». (Quelle 
erreur fût la vôtre, Monsieur P..., et que vous. me parais- 
sez pauvrement documenté !) 

J'ai répondu comme il convenait à cet entrepreneur 
d’admiration patronale, muis je me suis promis à ma ren- 
trée à Nice de vous mettre au courant de l'incident; j’es- 
time que tout le monde, gens de métier ou simples spec- 
tateurs payants, a le droit de manifester sa satisfaction au 
même titre que son mécontentement, et j’ignorais, pour 
ma part, qu'il existait un Syndicat de congratulation mu- 
tuelle dans la puissante Administration de l’Hippodrome 
Gaumont Palace (je ne trouve plus de sous-titre). 


Je ne fus pas le seul, d’ailleurs, à protester contre l’in- 
suffisance notoire du programme annoncé à grand tam- 
tam, mais j'ai tenu à vous écrire pour que vous informiez 
par la voie du Courrier les gens de notre industrie, auteurs, 
metteurs en scène, artistes, exploitants, etc., que si la fantai- 
sie leur prenait d’aller à l’'Hippodrome Gaumont Palace, ils 
feront bien de se munir auparavant d’un bâillon de poche 
pour pénétrer dans le sanctuaire, sinon, à la moindre cri- 
tique formulée un peu haut, ils se verront exposés: à ren- 


contrer derrière leur fauteuil un monsieur P..., X..., 
Y... ou Z..., qui leur rappellera que, dans la Maison, la 


consigne est d’admirer | 
Excusez, monsieur le Directeur, la longueur de ma let- 
tre et veuillez agréer l’assurance de ma parfaite considé- 


ration. 
Roméo BOSETTI, 
Entrepreneur de prises de vues, 
Ateliers de prises des vues Pathé frères, 
Route de Trèves, Nice. 


se 
Tristes coutumes cinématographiques 


Il y a seulement deux ou trois ans, lorsque l’on allait au 
cinématographe, il était bien convenu et arrêté dans l’es- 
prit de chaque spectateur que l’on verrait un spectacle, 
certainement intéressant, mais court; quarante minutes, 
à une heure généralement. Le prix en était toujours mo- 
deste et l'exploitant, qui avait chance de renouveler sa 
salle souvent, ainsi que le spectateur qui avait été bien 
intéressé, étaient satisfaits. 

Aujourd’hui, certaines grandes exploitations ont attiré 
les spectateurs par l’annonce de spectacles plus longs, 
capables de retenir pendant toute une après-midi, ou une 
soirée, les mêmes spectateurs. 


Pour céla, elles réclament du public un prix d’entrée 
un peu plus élevé, mais comme leur spectacle est corsé, 
tout le monde en est satisfait également. 

Mais, où les choses vont moins bien, à notre avis, et 
nous tenons à le signaler de suite, dans l'intérêt du ciné- 
matographe même, c’est lorsque elles se passent autre- 
ment. 

Un dimanche, après midi, ne sachant comment occu- 
per les longues heures d’un jour pluvieux et froid, je fis 
choix, parmi les spectacles annoncés sur les journaux, 
d’un établissement justement renommé, dont le pro- 
gramme m'’allécha. 

Hélas ! à deux heures un quart, malgré que l'affiche 
portât deux heures et demie, le spectacle était com- 
mencé. La salle bondée d’un public élégant, très bien 
composé. Une, deux, trois bandes me filent devant les 
yeux, mais si rapidement que les personnages projetés 
ont l'allure d’ondes électriques plutôt que d’humains ; 
aussi, vigoureuses protestations dans la salle qui sait très 
bien reconnaître d’où vient le défaut et qui s’en prend 
directement aux opérateurs. Enfin, d’autres bandes quel- 
conques passent, puis vers 2 heures 45 environ, les specta- 
teurs, plus que étonnés, voyant arriver la traditionnelle 


ns M. P. Sales Ageneÿy | 


13, Faubourg Montmartre — PARIS 


Télégramme : BELKA-PARIS 


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À paraître le 28 Décembre 


BIOGRAPH_ 
® Jean l'ESÉMINE 


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CE 
Tour du Monde 
interrompu 


Comédie 
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En tutelle 


Comédie (191 m.) 
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WELT-FILM : Excursion au Lac de Saint- Wosgang (151 m) 
SPENCER : Le Rêve d'un Scout-Boy Drame (235 m.) Affiche 


PASSÉ LE SAMEDI MIDI, SUIVANT LA DATE D'ÉDITION AU CONSORTIUM, NOUS 
NE RÉPONDONS PLUS DU RETARD POUR LES COMMANDES. 


4 Tous nos films sont impressionnés sur. Pellicules “ EASTMANN-KODAK ”. Se) 


à 


6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 


annonce : le spectacle est terminé!!! ef cela avant que le 
programme annoncé soit épuisé. 

Cette manière d'exploiter est considérée comme habile, 
mais en France, à mon sens, elle s’acclimatera difficile- 
ment, et c’est justement pour cela queje tiens à la signaler, 
et que j'en charge Le Courrier, bien connu pour sa cou- 
rageuse indépendance. 

Un grincheux. 


AAMRARAMMMAMMAMMAM AN 
La Taxe municipale 
sur les Prospectus 


M. G. Putois, dans un rapport présenté à la Chambre 
de Commerce de Paris, s'était fait l’interprête des dolé- 
ances, au sujet de cette taxe. 

La ville de Paris ayant sollicité le concours des pou- 
voirs publics pour l'application de la nouvelle taxe, le 
préfet de la Seine a adressé au Conseil municipal un 
mémoire faisant connaître que, comme suite des pourpar- 
lers engagés avec l'Etat, il serait possible à la ville d’ap- 
pliquer bientôt une taxe sur les prospectus. 

Le gouvernement accepterait un projet portant que la 
ville de Paris serait autorisée à percevoir un droit de 
2 centimes par feuille de 25 décimètres carrés, format 
carré ou coquille ; la 1/2 coquille serait taxée à 1 centime, 
le 1/4 de coquille à 1/2 centime. x 

Les cartes commerciales distribuées publiquement, les 
prospectus de dimensions inférieures à 1/4 de coquille 
acquitteraient 2 millimes par exemplaire. 

Le mille de prospectus ressortirait donc à : 


Coq eee 20 francs 


1ICOQUIE SAT EE EEE PEAR 11e 
DACOMIERE RER RER UTE SE RSR ER 
Formats inférieurs . . 2  — 


C’est une sensible atténuation des taxes absolument 
prohibitives proposées par M. Dausset. 

Si le parlement adopte le projet ci-dessus qui aura 
l'appui du gouvernement, la taxe entrera tout de suite en 
vigueur. 

Au point de vue de la pratique, la ville procéderait 
elle-même dans ses locaux au timbrage des prospectus. 
Un immeuble municipal, sis rue Sainte-Croix-de-la-Breton- 
nerie, servirait à cette fin; on y installerait un atelier dont 
le matériel, machines, matrices, casiers, nécrssiterait une 
dépense d’environ 12.000 francs. Les commerçants qui 
voudraient faire distribuer des prospectus verseraient le 
montant des taxes à la caisse municipale qui, en échange, 
leur délivrerait un bon à timbrer. 

: (L’Imprimerie) 


TENTENTEN TINTIN TINTIN TENTENTENTINTINTINTENTENTENTENTINTIN 


À l'Extérieur 


Les directeurs de cinématographes en Turquie ont 
retiré de leurs programmes les films d’origine italienne. 
Certains cependant se sont tout simplement contentés de 
faire disparaître des affiches les titres et les marques 
écrits en italien. Le boycottage toutefois s’accentue, ce 
n’est pas un des à-côtés les moins intéressants qui résulte 
des événements actuels. C'était à prévoir, du reste, et 
pour qui connaît les Turcs, la rancune sera de longue 
durée. Le commerce italien subit de ce chef dans ce 
pays des pertes considérables et il se passera encore 
longtemps avant qu’il reprenne la place qu’il occupait 


jusqu'ici. C’est un avantage pour nos fabricants, qui de- 
vraient en profiter largement. 

Le peuple turc est très friand des représentations ciné- 
matographiques; beaucoup des films représentés étaient 
de provenance allemande et italienne. 

Nos éditeurs ont donc tout à gagner actuellement, de 
profiter de la situation actuelle pour prendre la place 
occupée jusqu'ici par leurs confrères italiens. 


se 


L’exportation des pianos et des instruments de musique 
automatiques s'accroît d'année en année en Egypte. 
En 1909, l'importation, qui se chiffrait par 14.633 livres 
égyptiennes est passée, en 1910, à 16.329. L'Allemagne est 
le principal fournisseur de ces instruments. 


Cu 


Les pianos et instruments de musique, ainsi que les 
phonographes, trouvent en ce moment des débouchés 
très intéressants dans la Nigérie du Sud. 


F. WANDA. 


EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE 
Les Enquêtes 
du “Courrier ” 


MM. les Editeurs, Loueurs, Exploitants, 
Metteurs en scène, Opérateurs, Artistes et 
tous les ‘Cinématographistes, sont priés, 
dans l'intérêt supérieur de la Corporation, 
de vouloir bien exprimer leur opinion sur 
les questions suivantes, à l’ordre du jour 


du Cinéma. 


Que pensez-vous ? 
1° des Grands Films. 
2 des Exclusivités. 
3 du Prix unique des Films. 
4 du doublage, triplage des programmes. 
5° du Brevet de capacité des opérateurs. 
6° de l'utilité de faire entrer dans les spec- 
tacles cinématographiques des attrac- 
tions étrangères. 
1° de la Critiqué des Films. 
LUMMMMNANMANMUR MAUNNINAUMAUMMANM 


La publicité est aux affaires ce que la 
MMMM vapeur est aux machines MMM 


7 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 


Derniers Échos 


FENE 


En rendant compte du Banquet de Lille, en parlant 
de la délégation du Syndicat Français des Exploitants 
du Cinématographe, il eût été équitable de présenter à 
nos lecteurs les hommes auxquels le Syndicat Français 
confiait la mission de le représenter dans le Nord. 
Faute de temps au retour de Lille, faute de place dans 
le numéro suivant, nous fümes obligés d'y renoncer. 


Que nos lecteurs nous excusent. Nos derniers échos 
cinématographiques du Banquet, pour être lointains n’en 
seront que plus fidèles. 

Et nous profitons de l’occasion pour présenter à nos 
lecteurs, sous sa véritable physionomie, M. Rémy FEYS, 
l’aimable Président du Syndicat des Loueurs et des 
Exploitants du Nord et du Pas-de-Calais. 


RE 


La Délégation du Syndicat Français des Exploitants du Cinématographe 


PAATATAN L'AUTRE TETE] 


M. L. 


M. JEAN FERRET 


Membre de la Commission Administrative 


MEILLAT 


Trésorier du Syndicat 


PEN IMEUVE | 


M. MICHAULT 


Secrétaire-Adjoint 


> 


M. Rémy FEYS 


Président du Syndicat des Loueurs et Exploitants 
du-Nord et du Pas-de-Calais 


| Il n’es 


AANAAAANIN di] y 


NON! 


x & l’Inimitable Détective, lé 
publie continue la série de: 


Société Générale de: 


SEULS CONCESSIONNA 


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y pas mort ! 


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10 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 


Le Courrier Etranger 


ANGLETERRE 


La Longueur des Films 


Notre confrère « The Bioscope » continue à recevoir 
lettre sur lettre au sujet de la longueur des films. Elles 
émanent d'opérateurs, de directeurs de cinémas, même 
du public. 

L'opérateur Jamieson, de Newcastle, ne comprend: pas 
que son directeur compose son programme de deux films 
de 600 mètres chacun. Ces deux bandes passent deux fois 
durant une matinée ou une soirée. « Je tourne, je tourne, 
je ne fais que tourner » écrit-il. Il réclame des films de 
150 mètres. 

Le directeur d’un théâtre de Bristol déclare qu'il lui 
sera impossible de continuer son exploitation avec des 
films interminables « roulant » continuellement sur le 
même sujet. «Que diable, dit-il, on ne peut pas demander 
au même public de s’émotionner une soirée durant à pro- 
pos d’un drame qui n’a quelquefois rien de commun avec 
la réalité, pas plus que É spectateurs ne peuvent rire 
continuellement des situations comiques (qui ne le sont 
pas toujours) et tout à fait exemptes de réalisme. » 

Le manager d’un cinéma de Londres donne le tableau 
d’un programme idéal ; voici comment il le comprend : 
un film sensationnel dramatique de 600 mètres, un film 
comique de 300 mètres, une bande de scènes ayant rap- 
port à l’industrie, de 90 mètres et deux autres, comiques, 
de 120 mètres chaque. 

Sous les initiales H.S. B. de Bristol, se cache un groupe 
de spectateurs écœurés des films à longue haleine; 
l’exemple cité est «Macbeth», bande qui dure 50 minutes: 
« Si les éditeurs continuent de la sorte, nous en aurons 
assez du spectacle cinématographique. Pourquoi ne pas 
s'inspirer des programmes du premier music-hall venu ; 
ne sont-ils pas des plus variés ? et n’était-ce pas le charme 
du cinéma que de faire défiler devant le public des scènes 
de la vie réelle qui amusent ou émeuvent, qui instruisent 
ou qui charment ? Que reste-t-il des programmes actuels ? 
de l'ennui. » ; 

Sir S. Lister, Wostenholme Road, à Sheffield, exhorte 
les exploitants à sortir de leur léthargie, à exiger des édi- 
teurs des films de la longueur préférée du public. Les 
directeurs de cinémas connaissent les goûts des specta- 
teurs, les éditeurs les ignorent. Il n'appartient pas aux 
fabricants de composer les programmes; ce soin est à 
laisser aux exploitants. Eux sont en contact avec le public 
et doivent le satisfaire. Les éditeurs doivent les écouter et 
ne pas lasser les spectateurs. 

Ça et Là 


Une épouvantable tragédie vient de se dérouler au 
Congo, près du lac de Bangwolo.M.Octave Frière, opéra- 
teur cinématographique, vient d'y trouver la mort. La 
colonne d’exploration du lieutenant Paul Graetz, à laquelle 
il s'était joint, fut attaquée par un troupeau de buffles. Le 
lieutenant fut grièvement blessé et le malheureux opéra- 
teur éventré. 

Ceux qui contempleront les films très intéressants pris 
par le brave Frière ne se douteront pas de la fin terrible 
de celui auquel ils les doivent. 

— M. Hammerstein, le sympathique directeur du Lon- 
don Opera Kingsway, se sert du cinématographe pour 
donner plus de réalisme aux'effets scéniques des pièces 
du répertoire. Il est à souhaiter que son exemple soit 
suivi. 

— Le récent mariage de l’archiduc Charles-François- 
Joseph avec la princesse Zita de Parme a été cinémato- 
graphié par autorisation spéciale de l’empereur François- 
Joseph, présent à la cérémonie. 


— Le County Council de Londres vient de terminer la 
rédaction des ordonnances concernant l'exploitation des 
établissements-théâtres cinématographiques. Les points 
les plus intéressants pour les intéressés sont ceux qui ont 
donné lieu à de nombreuses discussions, à de fréquents 
débats. Il s'agissait de savoir si la permission leur serait 
accordée de « travailler » les dimanches, le vendredi- 
saint et le jour de Noël. 

La nouvelle ordonnance est très catégorique à ce sujet: 
les établissements où il sera fait usage de films inflamma- 
bles n'auront pas le droit d'exploiter leurs théâtres durant 
les jours précités. Ceux qui, au contraire, se serviront de 
films non inflammables pourront ouvrir leurs théâtres et 
recevoir les spectateurs ; un contrôle très rigoureux séra 
cependant exercé et le County-Council se réserve le droit 
de fermer l’établissement qui aura passé un film inflam- 
mable. 

— On attend impatiemment, à Londres, la date du 
13 décembre, pour laquelle le film « Les Trois Mousque- 
taires » est annoncé. Puisse ce film ne pas être trop long, 
tel est le vœu unanime des exploitants; si trop long, 
l’enthousiasme serait vite écourté. 


Je 
ALLEMAGNE 


Contre un Monopole 


Le projet et la réalisation d’un trust cinématographique 
sont suspendus au-dessus des têtes des exploitants alle- 
mands comme l'épée de Damoclès. Les grands quotidiens 
s'occupent de cette question extrêmement intéressante ; 
dernièrement, le Berliner Tageblalt faisait paraître cette 
petite note dans la partie commerciale de son journal, au 
sujet du trust 

€ Par nos relations, nous sommes en mesure de pou- 
voir exercer un contrôle sur les projets élaborés dans le 
sens d'une monopolisation des films; aussi, dès qu'il y 
aura du nouveau, nous en informerons les intéressés. » 

Tout semblait un peu plus calme ; on ne parlait plus du 
trust que comme d’une chose un peu vague, pas tout à 
fait réalisable ; bref, les exploitants commençaient à se 
rassurer quelque peu. Voici qu’au début de ce mois Ber- 
lin apprit qu’un représentant du trust, Herr v. Schack, 
voyageait en Allemagne pour grouper autour de lui les 
loueurs de films, auxquels il promettait des sommes im- 
portantes pour qu’ils se rangent à son parti. Les loueurs 
semblaient ne pas « marcher » dans le sens de M. le 
Geheimrat Paasche, président et pivot du trust; d’autres 
rumeurs courant, d’autres versions étant données, l’Union 
des Directeurs des Cinématographes allemands convoqua 
ses membres sur cet ordre du jour : 

Réunion protestataire contre un monopole des films. 

Cette Assemblée extraordinaire a eu lieu la semaine 
dernière à Berlin ; voici le compte rendu publié par le 
Berliner Tageblatt auquel nous joignons les commentaires 
de notre confrère Der Kinematograph : 

« Aujourd’hui eut lieu à Berlin une réunion très animée 
à laquelle assistèrent en grand nombre des directeurs de 
cinémas, fabricants et loueurs de films. Les assistants ont 
pris leurs dispositions pour protester contre l’éventuelle 
monopolisation des films cinématographiques. 

« M. Templiner, directeur du Syndicat, présidait. Il 
déclara immédiatement que malgré l'engagement pris, 
malgré la promesse faite Le a trois mois par les trusteurs 
de ne pas persévérer dans leurs projets, ils (les trusteurs) 
n’ont pas cessé de travailler à la réalisation de leur désir; 
mais tout se fit en secret. Au nom du Comité du Syndi- 
cat, M. Templiner dit ensuite qu’un monopole sur le mar- 
ché allemand aurait pour conséquences : enrichir certains 
fabricants aux frais et dépens des loueurs de films et des 
exploitants des cinémas. Le Syndicat prend la résolution 
et conseille à ses membres de ne traiter, dans l’avenir, 
qu'avec les édileurs opposés au monopole, ou autrement dit 


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12 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 


Re ————— 


de ne plus traiter qu'avec les édileurs non susceptibles de 
faire partie d'un trust. 

«Pendant la réunion, une lettre parvenait au Comité, 
l’informant qu’au cours d’une réunion (des trusteurs) il 
avait été décidé de créer une centralisation des marques 
cinématographiques destinée à fournir les loueurs et 
exploitants et que, de cette façon, le projet d’un monopole 
était presque abandonné (le « presque » est délicieux). La 
lecture de cette lettre fut immédiatement suivie de la 
déclaration verbale, apportée par un membre du Syndi- 
cat, venu spécialement de Francfort-sur-le-Mein pour 
apporter la nouvelle, qu’un Herr Jacob Vathan était déjà 
parvenu à grouper bon nombre de directeurs de cinémas 
en vue du trust des films — donc pour la monopolisation. 
— L'Union ou Syndicat des Exploitants de Cinémas con- 
sidéra que la lutte contre le monopole était, &e par ce 
rapport, à continuer et à continuer à outrance et procéda 
immédiatement à la nomination d’une Commission de 
défense composée de fabricants, loueurs et exploi- 
tants. » 

Bravo, les. gars ! groupez-vous ! c’est pour la lutte 


finale ! 
HENRY ALTMANN. 
DELPE-LIE IE IE CII EE CAE PE IEC TE CIE LIEN 


Remerciements 


Notre excellent confrère ‘“ Le Vigilant ” vient de pré- 
senter à ses lecteurs le ‘ Courrier Cinématographique ” en 
termes élogieux, dans un brillant article dû à la plume alerte 
de notre ami Relaut. Quoi qu’on puisse penser de notre modes- 
lie, nous ne résistons pas au plaisir de le reproduire ici même. 

IL est en effet réconfortant et agréable de compter toutes les 
sympathies qui naissent autour de soi. Nous sommes trés 
sensibles à celle de notre confrère ‘ Le Vigilant ”. Nous le 
remercions très sincèrement des souhaits de bonne réussite 
qu'il formule à notre endroit. Ils nous porteront cerlaine- 
ment bonheur. 


Un Confrère 


L'innovation du XX: siècle est certainement la décou- 
verte du cinématographe qui a pris une extension que 
l’on ne peut comparer à quoi que ce soit. 

A Paris, en province, les cinématographes pululent, et 
les clients ne se lassent pas d’aller voir les scènes comi- 
ques et dramatiques qui en font la force et la vie. 


Il fallait à cette industrie nouvelle un organe qui puisse 
renseigner les exploitants et le public. 

Un de nos meilleurs amis, dont la compétence journa- 
listique est connue de tous, Charles Le Fraper, vient de 
fonder il y a quelques trois mois le Courrier Cinémato- 
graphique, 95, boulevard de Magenta, à Paris. 

Certes, notre organe ne s'occupe pas de cinématogra- 
phie, mais il nous est agréable de signaler ce Courrier 
hebdomadaire. Parmi nous il peut se trouver des gens 
que l'exploitation tenterait et qui trouveraient près de 
notre ami tous renseignements utiles. 

A ce seul considérant nous nous faisons un devoir d’en 
avertir nos lecteurs. 


Charles Le Fraper est l’une de ces figures jeunes 
mais énergiques, qui ne connaissent que le bon combat, 
la défense .des intérêts de tous, et auquel l’on peut se 
confier en toute confiance ; c’est l’homme sincère, c’est la 
franchise. 

«Pas de fil à la patte » voilà le dicton de son journal!!... 


Il n’est ni à l’un ni à l’autre, il est à tous, pour la vérité. 
Nous ne saurions trop recommander le Courrier Ciné- 


- malographique aux gens que la cinématographie intéresse, 


ils ne s’en trouveront qu'enchantés. 

En qualité d’aîné nous lui souhaitons bonne vie, bonne 
chance et le considérons comme le fidèle reporter de 
l'industrie nouvelle qui éclaire le monde et le documente, 
non pas du mieux qu'il peut, mais d’une façon extraordi- 
naire et supérieure. 

Adressez-vous à lui et vous aurez toujours l’exacte vé- 
rité de ce qui se passe et de ce qui se fait. 


H. RELAUT 


AARRIIIAIRIIRARIIIRRARIIRAARAIRIRARIRRAIIAR 


Nous louons 


francs 
ls O O mètres 


sessssss comprenant soit un grand drame à succès, 
soit un beau drame et un comique 


Grand choix de vues se renou- 
velant chaque quinzaine. 


Ciné-Graphic 


7, Faub. Montmartre — PARIS 


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EF 


Achèterait actuellement un Cinéma à Paris et un 


en Province pouvant justifier des bénéfices. 


EEEEEEEEEEEEEREEÉEEREEEEEE 


AUZ AU A2 AUZ AW AU AZ AUZ AZ AUZ AU A2 AUZ AU AUZ AUZ AZ AU AU 


GORR—————————————_— NS 
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| M. BROCHIER | 
EN] |] 2 
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ë 26, RUE DE CHATEAUREDON - MARSEILLE Ë 
: EN LOCATION: . 
: PERDUE DANS LA JUNGLE, Drame émouvant . . 310” ë 
À|LES ESQUIMAUX, inédit. Drame . . : . . . 350 |} 
4 ERREUR DE JEUNESSE (Clara Wieth, du Théâtre x 
NS Royal de Copenhague). Drame. . . . . . . 980" 2 
“ MASQUE AU CHLOROFORME, Filmodrame . . 364" D 
4 DANS LES GRIFFES D'UN ILLUMINE, Drame él 
PA math que ne Rene bent Hate ue 40D0E Ë 
|| JOSEPH ET SES FRÈRES, Film de Grand Art en ù 
A couleurs. Exclusif. Drame, + : :.. +. - 333" |A 
4 AMOUR ET CARTES, Drame . . . . . . . 225" /|ÿ 


remet À 
ANA ANS AN AN AN AV AT ANA 4% a 4 Aa a av AS AN A 


L'annonce parue dans le dernier numéro: 


Un Homme a osé placer sa Caméra 
à quelques mêtres de. .,,.. 


a valu aux éditeurs RALEIGH & ROBERT, 16, rue Sainte-Cécile 
à Paris, un grand nombre de lettres venues d’un peu partout. 
Ces quelques lignes ont excité une très 


Grosse Curiosité de tous ceux qui se rappellent 
que RALEIGH & ROBERT ont toujours été à l'affût des vues 


vraiment dignes d’être appelées serzsañonnelles, et cette curio- 
sité est encore accrue par l’annonce d’une très importante 
brochure qui sera dans toutes les mains. 


Beaucoup d’exploitants demandent cette brochure, 


Ils la recevront sans faute, mais il_ leur faudra attendre encore 
quelque temps, car elle nécessite un ENORME LABEUR tant par sa 
RÉDACTION et son ILLUSTRATION que par Son TIRAGE QUI SERA fait 
on ne peut plus soigneusement malgré un bas prix voulu pour qu’elle 
soit à la portée de toutes les bourses, 


En attendant, les éditeurs RALEIGH & ROBERT enverront à tous 
leurs clients d'ici quelques jours la liste des tableaux qut formeront un 


Film unique d’un intérêt énorme | 
et encore jamais vu 


——— <= — 


Comme Publicité : 
Une grande affiche de 1" 60 >< 2°" 40. 
Quatre affiches très artistiques . 
qui toutes seront signées par un de nos plus 


CÉLÈBRES DESSINATEURS 


14 à £ LE COURRIER CI 


NÉMATOGRAPHIQUE 


SUR L'ÉCRAN 


Un peu de Pudeur 


On nous rapporte de Liège que certain exploitant-loueur, 
M. Delnoy, tend à acclimater à Liège des mœurs qu'il ne 
faudrait pas laisser s'implanter. 

Cet ingénieux exploitant, par suite de sa situation privilé- 
giée d’acheteur, fait présenter les nouveautés dans ses éta- 
blissements. Il annonce en même temps, à grand renfort de 
orosse caisse, au bon peuple de Liège, l'heure et le jour de 
la présentation des susdites nouveautés. 

Chacun s’empresse, ét quand les exploitants des environs 
passent une vue en première semaine, ils ne donnent à leur 
clientèle qu’un film déjà défloré et connu. D'où grave pré- 
judice. 

Nous nous faisons ici l’écho des doléances de divers abon- 
nés de la région. Nous ne serions pas fâchés que les maisons 
d'édition, particulièrement lésées par cette façon de faire 
antiscommerciale, y mettent bon ordre dans l'intérêt général 


du Cinéma. 
se 


A la Société des Auteurs 


La délégation du Syndicat Français des Exploitants du Ciné- 
matographe a Été reçue vendredi dernier, à 4 heures de 
l’après-midi, par M. le Président de la Sociélé des Auteurs. 

Nos collèguès ont fait part à la Société des Auteurs de 
léurs doléances et lui ont soumis les desiderata des exploi- 
tants. 

L'heure tardive de cette réunion ne nous permet pas d’en 
rendre compte aujourd’hui. Nous le ferons dans notre pro- 
chain numéro. 

Voici à titré documentaire les lettres qui ont été échangées 
entre le Syndicat Français et la Société des Auteurs. à 

Paris, 17 Novembre 1911 
Monsieur Meillat 
130, Rue Ordener 


i Monsieur, 

J'ai l'honneur de vous informer que le Conseil d'Administra- 
tion a pris connaissance, dans sa séance du 15 courant, de la 
lettre que vous lui avez adressée au nom du Syndicat Français 
des Exploitants du Cinématographe. 

Il me charge de vous faire savoir qu'il recevra le délégué du 
Syndicat, Vendredi 24 courant, à 4 heures du soir. 

Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de mes sentiments 
distingués. 

Pour le Conseil d'Administration : 
Le Secrétaire Général, 
HENRI MOREAU 


Réponse de M. Meillat 


Paris, le 22 Novembre 1911 
Monsieur le Secrétaire Général 
de la Société des Auteurs 
10, Rue Chaptal, Paris 


Monsieur, 


En réponse à votre honorée en date du 17 Novembre, je m'em- 
presse de vous informer que la Délégation du Syndicat Français 
des Exploitants du Cinéma, se rendra, vendredi prochain à 
4 heures précises, à la Société des Auteurs. ù 


#4 — 


Cette délégation est composée de toute la Commission Adminis- 
trative du Syndicat. 

Je vous envoie, à titre purement documentaire, quelques nu- 
méros du Courrier Cinématographique dans lesquels vous pourrez 
lire le compte rendu des dernières séances du Syndicat où fut 
agilée la question des droits d'Auteurs. 

Recevez, Monsieur le Secrétaire Général, l'expression de nos 
sentiments les plus distingués. 

Pour le Syndicat des Exploitants : 
L. MEILLAT 
Trésorier 


Je 
Un beau Çatalogue 


La maison E.-G. Clément, 30, rue des Pelites-Ecuries, à 
Paris, si avantageusement connue de tous les cinématogra- 
phistes et des établissements similaires pour ses admira les 
Rae d'art Mirax vient de faire paraître un beau cata- 
ogue illustré de 160. pages, entièrement consacré aux pro- 
jections animées et fixes qu’elle envoie, contre o fr. 50, à 
tous ceux qui lui.en font la demande. 

Nous engageons vivement nos lecteurs qui s'occupent de 
ce genre de spectacles, à se procurer ce catalogue, qui est 
non seulement très intéressant pour les nouveautés y rensel- 
gnées, mais qui en outre leur procurera le moyen de rendre 
leurs programmes plus intéressants par l'adjonction de quel- 
ques numéros inédits et réellement artistiques. 


an 
Rencontré 
La semaine dernière, à l’'Hippodrome Gaumont-Palace, 
M. Delnatte, directeur de cinéma à Lille, et Mme Del- 
natte. 
Aperçu, entre deux vues, au Consortium, l’éÉminent auteur 
cinématographiste, M. Marc Mario. 


Rectification 


Il s’est glissé dans nos derniers numéros une légère con- 
fusion que nous rectifions volontiers, à la demande de 
M. Jack. 

En effet, nous l'avons désigné comme Président de la 
Mutuelle des Conférenciers. M. Jack est Président de lA5so- 
ciation Amicale des Conférenciers et Librettistes du Cinémalo- 
graphe, dont le siège social est 9, rue Chevreul. 

Quant à la Mutuelle des Conférenciers, elle existe aussi, 53, 
boulevard de Ménilmontant, mais les deux groupements sont 
indépendants. Le premier a quatre années d'existence ; le 
second, quelques mois seulement. 

Nous présentons tous nos regrets à M. Jack, en lui don- 
nant acte de sa rectification très légitime. 

Je 
L'Ecran avertisseur 

On lit dans Le Fascinateur qu'un marchand de légumes, 
M. Blyther, de la Seven Sisters Road, à Londres, était allé 
passer la soirée au cinématographe. Or, le feu prit chez lui 
pendant.ce temps. Des voisins pensèrent à l'en avertir, mais 
comment le trouver dans une immense salle? Le moyen le 
plus sûr était de projeter un avis sur l'écran. C'est ce qu’on 
fit. Et M. Blyther apprit, avec une émotion que l’on devine, 
que sa boutique était en feu. 


Les Vues Exclusives 


L'AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 


Le Film d'Art 


ze, 3e 

SN Le Film des Auteurs — S 

Ÿ Milano - Film ve 
Eclipse 

% Radios à 
Urbanora ——— 


sont visibles 


TOUS LES JOURS 


de 9h. du matin à 7 h. du soir 
Dans la Salle de Projections de l'Agence 


16, Rue Grange-Batelière, 16 


[æ)] 


[æ] 


C5 
MM. les Exploitants, Clients ou non de l'Agence, 
sont priés de se souvenir que ce n'est 


jamais un dérangement 


mais toujours un plaisir pour nous de leur montrer 
notre production à leur jour ef à leur heure. 


16 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 


= 


Feureuse Initiative 

Le Syndicat des Auteurs et Gens de Lettres, pour per- 
mettre aux auteurs de scénarios cinématographiques et aux 
acteurs du cinématographe d'acquérir une connaissance par- 
faite de la technique de leur art, organise un cours techno- 
logique en 15 leçons composé comme suit : 

19 Historique du Cinématographe (une leçon). 

2° L’Appareil : prise de vue, étude détaillée de tous les 
appareils utilisés (2 leçons). 

3° Comment on prend une vue cinématographique en 
plein air et au théâtre (2 leçons). 

4° Le Théâtre cinématographique proprement dit (une 
leçon). 

s° Étude spéciale de la lumière et de-la couleur au théâtre 
cinématographique (3 leçons). 

6° Le Cinématographe dans ses utilisations des applica- 
tions spéciales de l’optique, étude complète des trucs 
(4 leçons). 

7° Le grime et le costume (une leçon). 

89 Le geste et l'attitude (une leçon). 

9° Comment on interprète un scénario. 

Ce cours sera ouvert à tous. Les demandes d'inscription 
sont dès à présent reçues au Secrétariat du Syndicat, 73, rue 
Sedaine, gratuitement pour les adhérents de l’organisation 
et les membres de la Fédération du Spectacle, et contre la 
summe globale de cinq francs pour les auditeurs libres. 

Je 
The Delby Durban 

Les fêtes du couronnement du Roi d'Angleterre aux Indes 
promettent d’être somptueuses. Dans le pays des Rajahs, 
dans ce mystérieux et immense empire de la Couronne 
d'Angleterre où tout est féerique, cette imposante cérémonie 
se déroulera au milieu d’un étincellement de soleil, dans le 
faste d’un cortège de princes aux costumes chatoyants. 

C'est là une belle occasion pour les prospecteurs du 
film. 

L’Eclipse a déjà envoyé ses opérateurs. Ils sont munis de 
toutes les autorisations nécessaires pour tout voir et ne rien 
laisser échapper de cette manifestation historique gran- 
diose. 

Il serait prudent de s'assurer dès maintenant le film et de 
passer les ordres à cette Société. 


A Bruxelles 

Un cinéma d’un genre tout à fait nouveau et particulière- 
ment intéressant vient d'ouvrir ses portes à Bruxelles, sous 
la firme sociale : Le Tour du Monde, 37, rue Neuve. 

Ce nouvel établissement a l’intention de grouper des vues 
de façon à constituer un programme instructif, intéressant 
successivement tous les pays du monde. 

Il inaugure sa saison par Paris, et nous croyons utile, afin 
de mieux faire saisir l'originalité de l'innovation à nos lec- 
teurs, de publier in exfenso le programme d'ouverture. La 
semaine prochaine il donnera Londres, ensuite Berlin, 
etc... 

Autre innovation : Cet établissement envoie son pro- 
gramme à domicile, sur carte postale. 

Programme du ‘ TOUR DU MONDE ” 


PARIS 
Traversée de Paris en bateau. 
Arrivée de LL. MM. le Roi et la Reine des Belges. 
Revue du 14 Juillet. 
Polo et Loulou (comique). 
Cortège de la Mi-Carème. 
Le Carnaval de la Famille Gourdiflau (comique). 
Versailles. (Un jour des Grandes Eaux). 


Une Chasse à Rambouillet. {Souvenir de la Visite de S. M. 
Alphonse XIII à Partis). 

Le Jardin d’Acclimatation. 

Souvenirs de Paris. 

Moulard Patineur (comique). 


se 


Qui trop embrasse... 


Et l’on passe, et l’on repasse, c’est comme sur le pont 
d'Avignon, toutes les vues y passent. Après la réserve, c’est 
le stock. Après le stock, plus rien. Restent les numéros de 
café-concert, mais ça n’est pas pour ça que l’honorable ma- 
nager de l’Hippodrome a sacrifié tant de beaux billets 
bleus. 

Enfin, on brûle, à Montmartre, les toutes dernières car- 
touches. 

On dit que M. Gaumont est revenu d'Amérique à grande 
vitesse pour rallier son armée de chefs de service, complète- 
ment en déroute. On dit aussi qu’il a rapporté dans sa valise 
une collection de titres américains à l’emporte-pièce. Cela 
lui évitera d'emprunter ceux de ses collègues parisiens. Il a 
déjà pris la moitié de Zigomar, mais personne ne confondra 
son Zigolo avec le chef-d'œuvre de l’Éclair. Pauvres moyens 
tout de même. 

Le Film parlant ne rend toujours pas; le public dit que 
c’est la barbe! 

On parle d’établir dans les sous-sols de l'Hippodrome une 
école pour apprendre au public et aux exploitants la diffé- 
rence qu'il y a entre les phonoscènes et les films parlants. Jus- 
qu'ici personne n’a su les apprécier à leur juste valeur. 


L'OPÉRATEUR. 


Dernière Heure 


Le Syndicat Français des Exploitants du Cinémalographe 
nous communique la lettre suivante qu'il vient de rece- 
voir du Syndicat des Loueurs el Exploitants du Nord et du 
Pas-de-Calais. 


A Monsieur L. Meillat, Secrétaire du 
Syndicat Français des Exploitants du 
Cinématographe, Paris. 


Cher Monsieur, 


Nous sommes en possession de votre honorée du 14 cou- 
rant et prenons l'avantage de vous informer que, lors de 
notre réunion du 17 de ce mois, nous avons donné lecture 
de votre lettre au Conseil d'Administration, qui a été très 
flatté des sentiments exprimés par tous nos collègues 
parisiens. 

Comme vous le demandez, nous sommes très heureux 
de vous faire parvenir notre adhésion pour vous rendre à 
la Société des Auteurs et Compositeurs de Musique et 
solutionner la question des augmentations progressives et 
injustifiées de ladite Société vis-à-vis des exploitants de 
notre corporation. 

Au nom de 55 adhérents du Syndicat du Nord et du 
Pas-de-Calais, tous établis et patentés, nous avons l’hon- 
neur de vous donner pouvoir absolu et vous appuyons 
avec toute notre énergie pour agir auprès de cette Société 
afin qu’elle diminue ses prétentions en faveur de tous nos 
exploitants. 

in ce qi nous concerne, nous ferons une démarche 
personnelle près de leur représentant ici, à Lille, et lui 
CORRE les desiderata de tous nos syndiqués. 
leuillez agréer, cher Monsieur et Trésorier, l'assurance 
de nos sentiments les meilleurs et très dévoués. 
Pour le Comité et par ordre : 


Le Secrétaire-Trésorier, 
P. DEFIVES. 


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ane SUR. 


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= PERFOREUSE.-+ 


‘Nouveau Modèle” 


des Etablissements L. Prévost ( 


54, Rue Philippe-de-Girard #3 


BREVETÉ S. G. D. G. 


PARIS | 


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Cette perforeuse est indéréglable et conçue en vue d'obtenir : 

1° La précision absolue ; 

2 Le minimum de manipulations ; 

3 L'isolement de la bande des projections d'huile ; 

40 Tous les réglages sont du même côté et les commandes de mouvement du côté 
opposé ; 

50 L'équerrage des poinçons ; 

6 Son mécanisme est monté sur un bâti amovible, indépendant des commandes et 
des accessoires de déroulement ; 

70 Le dispositif d'entraînement fonctionne dans un bain d'huile, ce qui empêche 
tout grippage ; 

& Les axes de commande et d'entraînement sont montés à billes avec cône spécial 
de réglage. 

Enfin, un bouton dé commande de débrayage agissant sur un volant de friction, 
assure la mise en route avec toute la souplesse désirable. 

Il faut encore remarquer que dans cette machine, tout le mécanisme se trouve situé 
dans la partie inférieure du bâti, ce qui place le centre de gravité au point le plus bas 
et donne de ce fait une grande stabilité à l'appareil dont la rigidité se trouve encore 
augmentée par son bloquage sur un socle en fonte, recevant une tubulure d'écoulement 
des huiles et débris. 


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18 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 


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Les Films Yels qu’ils sont 


CRITIQUE IMPARTIALE 


: Le lot du « Consortium » est riche, cette semaine, de 
pe de 12.000 mètres de films. On y rencontre quelques 
elles pièces. L'ensemble est cependant moins brillant 
que la semaine dernière. 


ITALA 


Cette Société nous met en belle humeur. Son comique : 
Le Tailleur prétend être payé est véritablement gai. Il est 
à noter. , 


RELIANCE 


Donne L’Heure Fatale,un bon scénario malheureusement 


mal tiré. 
AMBROSIO 


Cette Société, au contraire, présente un beau drame, 
habilement tiré d’un scénario bien faible. La Vengeance 
du Mort est cependant à noter. 

Robinet s’en va dans le monde est un comique à classer 
dans les films moyens. 


KINETO 
Sort de l'ordinaire avec Blacpool, ses Palais, ses Amu- 
sements. Magnifique panorama, admirablement exécuté au 
point de vue photographique. A noter tout particulière- 
ment, 1 
Les Exercices de Natation démontrés par miss Lily Smith 
constituent un film un peu trop long pour le sujet qu’il 
traite. Il est mauvais au point de vue purement photogra- 
phique. 
CLARENDON 


Nous surprend agréablement. Service Américain est une 
scène à trucs, très Curieuse, très bien exécutée, très comi- 
que. Notons-la en bonne place. 


SWEA FILMS 


Présente Voyage dans la Province de Warmland, une vue 
un peu sombre. À classer dans la petite moyenne. 


PASQUALI 


Cette Société mérite une mention spéciale. L’unique 
vue qu’elle nous présente aujourd’hui a produit une très 
vive impression sur la foule des exploitants. Le Calvaire 
est un drame passionnel. Un grand drame, en même temps 
un grand film. Mais l’action est tellement intense du pro- 
logue à la chute du rideau que personne ne s'aperçoit du 
temps passé. 

Nous manquons de place et aussi de temps pour ana- 
lyser comme nous le souhaiterions cette admirable pièce 
cinématographique. Nous en ferons le compte rendu 
détaillé. la semaine prochaine. Nous publierons en même 
temps le portrait de l'héroïne sympathique et touchante, 
de la grande artiste à qui échoit la lourde tâche de vivre 
le rôle écrasant de la comtesse de Valéry. 

Le Calvaire est plus qu’une interprétation cinématogra- 
phique. Il met en scène le problème troublant de la mo- 
rale et de l'humanité. Il trace, en larges traits de vérité, 
la vie d’une mère, conduite. par la faute d’un autre et par 
la contrainte des lois, aux plus hautes cîmes du sacrifice 
et de la douleur. C’est une page d'émotion qui fera 
pleurer. 

Le scénario est dramatique, solidement charpenté, inter- 
prété par des artistes d’un très réel talent. Les décors sont 
parfaitement adaptés, la mise en scène soignée. Le tout 
magistralement traité au point de vue photographique. 

En somme très, très bon film. Nous le signalons comme 
tel et nous prions nos lecteurs de de -noter d’une façon 
toute spéciale. 


Nous en profitons pour féliciter MM. Raleigh et Robert 
de nous avoir apporté un si pur chef-d'œuvre sur le mar- 
ché, et nous remarquons qu’il est mis en location aux 
prix habituels. 


VITAGRAPH 


Présente cinq vues. Cette Société réalise le programme 
qu’elle s'était tracé. Elle augmente chaque jour son mé- 
trage, mais n’améliore pas sa production. Cette fois, elle 
nous donne Le Saule du Souvenir, un mauvais film. 

La Favorite délaissée: trois cent dix mètres de films pour 
ne pas dire grand’chose. Le principal rôle est joué par 
une main au bout d’un avant-bras fortement musclé. Le 
propriétaire de cette main reste caché derrière un rideau. 
On se demande ce qu’il peut y faire pour y rester si long- 
temps. Il est vrai qu’à un moment donné une autre main, : 
plus fine, plus soignée, couverte de bagues, entre en 
scène à son tour par la fente du rideau... Ceci explique- 
rait les occupations éthérées du propriétaire de la main. 

De l’autre côté, il y a une dame échevelée et tragique qui 
se tord les bras et roule des yeux de crapeau mort 
d'amour, pendant si longtemps que je me suis endormi. 
C’est soporifique au suprême degré, 

Nous conseillons à MM. les Directeurs de la Vitagraph 
d’en envoyer un choix, en Tripolitaine, pour achever les 
blessés sur les champs de bataille. 

Pourvu qu’il n’en reste plus un exemplaire dans les 
Cinémas de France, nous en serons ravis. 

L'Aube de l'Amour, Le Truc de Jimmy, Le Morceau de 
Pain sont trois films à classer dans les moyens. Ils ne sont 
pas mauvais, mais ils n’ont rien de remarquable. 

LUX 

Yum Yum est une japonaiserie jouée par des Japonais 
de Montmartre. C’est dommage, 

Palouillard visite une prison n’est pas mauvais. Le scé- 
nario est peu recherché, faible même. Il fera peut-être 
rire. 

Gérardmer et ses environs est nettement mauvais. 


NESTOR : 
Nous présente Sur: un berceau. Un bon drame. A noter, 


AQUILA 


Avec Rosazza, nous apporte un plein air qui vaut à peu 
près Gérardmer. Il est nettement à écarter. 
ÉCLAIR 

Cette Société est mieux favorisée : 

L’Effroi est un beau drame. Très tragique, il fait fris- 
sonner pour de vrai. À noter. 

Danses Andalouses sont également à noter. C’est un film 
curieux, original, intéressant et bien tiré. En somme, très 
bon film à noter. 

Gontran aime les animaux et Le Gros Lot du Concierge 
sont moins bons. 


AMERICAN FILM (FLEYING A) 

Dans notre dernière Critique, nous avons attribué à 
American Film la paternité de Ruse de Femme. Cette vue 
fait partie de la production Méliès, de New-York, que la 
Société Eclipse représente à Paris. 

Cette semaine, cette Société nous présente : La Ven- 
geance du Fermier, un beau drame auquel nous repro- 
chons ses 306 mètres. 

CINÈS 

Nous présente six vues sur lesquelles une seule est à 
écarter. Les Culottes de Tontolini, nous ont produit une 
mauvaise impressicn. Elles plairont peut-être en spec- 
tacle. 

La Fille du Régiment est une belle vue à citer. Elle est 
bien jouée, ne copie pas la pièce de ce nom, admirable- 
ment exécutée au point de vue photographique. On y 
remarque des passages de toute beauté. 

Une Poupée sans trousseau est aussi une jolie vue. La 
petite fille joue très bien. A noter. 


LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 19 


Dans la Fièvre des Marais est un film fort intéressant. 
Nous le notons. Il est cependant un peu long. Le sujet ne 
vaut pas cette ampleur de développement. 

Le Salon des Refusés, Léa et les deux vieux Garçons, sont 
deux films bien défendus, mais moins bons que leurs 
camarades d'édition. 


LA NORDISK 
Cette fois encore sort un très beau film : Docleur El 
Hama trompé dans la mort. Gros drame pe d'action et 
de mouvement. Il fourmille de trouvailles ingénieuses. 
Il est aussi parfaitement exécuté au point de vue photo- 
graphique. Le scénario ne peut manquer de plaire. Nous 
le signalons donc d’une façon très nette. Très bon film, 


SÉLIG POLYSCOPE C° 
Est moins favorisée. Vestale Indienne nous a endormi. 
Cette vue serait parfaite pour apaiser les grandes colères 
des gens nerveux. Je gage qu'elle produirait sur eux le 
même effet qu’une bonne douche ! 


SAVOIA 
Nous présente Arpagon voleur, une vue quelconque 
sans aucun relief. Elle n’est ni bonne, ni mauvaise. 


MESTER 
Apporte une bonne vue : Tragédie d’une grève, traite un 
scénario bien construit et intéressant. Le film est som- 
bre. 
EDISON : 
N'est pas heureux cette semaine. Le Gant du Cow-Boy 
n’est pas fameux. Il est aussi quelque peu flou au début, 


REX FILMS 
Met en scène avec Les Deux Sœurs, un scénario com- 
pliqué, heureusement bien interprété. La photo est mer- 
veilleuse. L'ensemble forme un bon film. 


GASTON MÉLIÈS 
Reste dans la moyenne avec La Terreur du Village. Ce 
film ne dit pas grand’chose. Je n’en pense rien. 


BIOGRAPH 
Présente La Fille du Contrebandier, un bon film, un peu 
long toutefois. La fin laisse à désirer. Nous le notons 


cependant. é i 
La Voix de la Conscience vaut beaucoup moins. 


LUBIN 
Avec Chacun son intérêt, nous présente un bon film que 
nous notons. Il serait meilleur s’il était moins long. 


KALEM 

Ne plaît pas. La Fille de Don Ramon est un film infesté 
de moines et d’icones. Il y en a de trop. Il est aussi trop 
long. . 

£ WETT FILMS 

N'est guère plus heureuse. Les Chasses de Saint Hubert 
ne valent pas grand’chose. 

AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 

Cette Société a présenté, outre la production habituelle 
des Sociétés L’Eclipse et Radios : Les Quatre Diables, une 
vue de provenance étrangère. 

Faute de temps, il nous a été impossible d’assister aux 
projections de l’A. G. C. Nous ne rendrons pas compte de 
ses films aujourd’hui. Nous tenons à dire cependant, à 
propos des Quatre Diables, que cette scène, toute de sen- 
timent et d'angoisse, a fortement ému tous ceux d’entre 
nos amis qui l’ont vue. Ils l’ont trouvée, à l’unanimité, 
fort belle, et nous manquerions à nos devoirs si nous ne 
nous faisions pas l’écho de leurs sentiments désinté- 
ressés. 

Pour notre compte, nous avons eu l’occasion de lire la 
brochure explicative et d'étudier un scénario {rés bien 
concu, d’une frès grande originalité. Ceci est une garantie. 
D'ailleurs, nous verrons Les Quatre Diables et nous en 
reparlerons. 

Nos lecteurs ne perdront rien pour attendre. 


—, 


a 


GAUMONT 


. semaine est bonne. La majorité des films peut être 
notée. 

Le Trust est une belle vue. Elle ne plaît cependant pas à 
tout le monde. Le scénario est intéressant. Il est bien 
interprété et habilement mis en scène. L’exécution photo- 
graphique générale est parfaite. L'ensemble forme un film 
de bonne tenue que je signale volontiers à l'attention de 
nos lecteurs. 

Calino archilecte, Le Mauvais Berger, Partie de Chasse 
forment un choix de bons films intéressants. 

Les Chardons sont meilleurs encore. Un effet de relief 
tout à fait saisissant ajoute au charme des différents 
tableaux de ce film que nous notons comme très bon. 

Le Valet de Cœur ne vaut pas grand’chose; c’est un film 
TUE ORRe, au même titre que Le Violon du ‘Charcu- 

ter. 
La Faim ne nous dit rien qui vaille. N’en parlons 
pas. 

Signalons en passant que Le Trust, Calino architecte, Le 
Mauvais Berger, Les Chardons et Partie de Chasse ont été 
race la semaine dernière, par anticipation, à l’Hippo- 

rome. 


PATHÉ 


Présente une production de peu de valeur. Sur les seize 
vues qui la composent, nous en notons seulement sept 
intéressantes et bien au point. 

La Lettre inachevée est de celles-là, J'y remarque de 
gros défauts de mise en scène. 

L’Habit de Little Moritz est un bon film à comprendre 
dans le lot des sept. C’est le meilleur de la série avec: Une 
Plante qui a des nerfs, que nous notons en bonne 
place. 

L’Armure de Feu est un drame historique. Bien tiré. 
D’un coloris heureux. La mise en scène est grandiose. 
Quant au scénario, nous ne le qualifions pas. À noter pour- 
tant, faute d’autre. 

Le Cauchemar de Pierrot est beaucoup trop long. Il est 
bien joué. Il est bien tiré en couleurs. A noter encore, 
ainsi que : La Marchande de Roses et Rigadin pharma- 
cien. 

Les autres films sont mauvais ou très médiocres. 

Signalons, parmi les plus mauvais, Comment Fouinard 
devint Champion, Cent ans après, Effet de Neige en Autri- 
che-Hongrie, Le Mauvais Garnement. 

Les derniers peuvent être compris dans la toute petite 
moyenne, faute de mieux. Ce sont : Pour l'Argent, Le Noël 
du Chemineau, Nos Domestiques recoivent, La Vengeance 
des Esprits et The Victors. 

Nous espérons que la semaine prochaine la Société 
Pathé se rattrapera. Elle est tout à Bit mal en point. 


LE Mauvais Œix, 


ANANAMNAMNAMNAMNAMNANNAAMNNNINM 
Encore un Banquet 


L'Association Belge du Cinématogräphe, 15, place Brouc- 
kère, à Bruxelles, organise un grand Banquet à l’occasion 
de l’anniversaire de sa fondation. L 

Ce banquet aura lieu le 6 décembre, à midi. Les dames 
y seront également invitées. Il n’est pas douteux que la 
grande majorité des Cinématographistes Belges se feront 
un devoir d'y assister. 


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22 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 


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La Vengeance d’un Mort (drame). Af. et phot. 254 mètres 
Robinet s’en va dans le Monde comique). Aff. 


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Service Américain (comique à trucs)......... 133 mètres 


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Voyage dans la province de Warmland........ 101 mètres 


Bio$éraph 
LIiVRABLE LE 21 DÉCEMBRE. 


La Voix de la Conscience (comique). Affiche.. 142 mètres 
La Fille du Contrebandier (drame). Affiche... 288 — 


Lubin 
Chacun son intérêt (comédie). Affiche........ 300 mètres : 
Kalem 
La Fille de Don Ramon (drame). Affiche..... 308 mètres 
Welt-Film 
Les Chasses de Saint-Hubert (voyage) ....... 76 mètres 
Cinès 
La Fille du Régiment (pathétique)........... 248 mètres 
Le Salon des Refusés............. AR EE 257 — 
Léa et les deux Vieux Garçons (comique) .... 160 — 
Les Culottes de Tontolini (comique).......... 143 — 
Une Poupée sans trousseau (pathétique)...... 255 — 
Dans la Fièvre des Marais ......... PHÉCRRE se TOP 
Nordisk 
Docteur El-Hama (Trompé dans la mort) (dr.) 802 mètres 
Un bon Masque (comique).................. 241 — 
Selig Polyscope C° 
Vestale Indiénne (drame). .... .............. 315 mètres 
Eclair 
Tefrot AAC ROS etc ererve recette 225 mètres 
Gontran aime les Animaux. Affiche. ......... 134  — 
Lebroslotdu\Concierge.=25220er ner 112 — 
Danses AndAMOnsSes ic een eh Atari 87 — 
American Films ‘‘ Flyiné À ” 
La Vengeance du Fermier. Affiche ........... 306 mètres 
Edison 
Le Gant du Cow-Boy (drame)............... 308 mètres 
Itala 
Le Tailleur prétend être payé (comique)...... 177 mètres 
Reliance 


L’'Heure fulale (drame). Affiche.............. 273 mèlres 


| Lux 
Yam Yum (drame). Affiche.................. 447 mètres 
SAuUnebBenrceau (Arame) 4... en 299  — 
Patouillard visile une Prison (comique)...... 117 — 
Gérardmer et ses environs (plein air)........ 93 — 
Aquila 
Rosazza (plein air).......................... 100 mêtres 
Raleigh et Robert 
Pasquali ; 
Le Calvaire (drame)...... A A PR CE ... 900 mètres 
Savoia Films 
Arpagon et les Voleurs (comique)............ 175 mètres 
Fou'par Amour(drame).....:.....:....,.... 308 — 
Mester Films 
Tragédie d'une Grève (drame) ............... 360 mètres 
Vitasgraph 
La Favorite délaissée (tragédie). Affiche... ... 310 mètres 
L'Aube de l'Amour (comédie sentimentale). A. 310 — 
Le Truc de Jimmy (comédie comique)....... 190 — 


Le Saule du Souvenir (pathétique). Affiche... 293 — 
Le morceau de Pain (pièce militaire). Affiche 295 — 


GAG\G PAGIGIGAG\GNGAGIG\GAGIGAG\GAGAG GG 2/G\G\GNT\G\TAG\G\S\G"e/2/ 2/2, 2/2 


Eclipse 
Olivier Cromwel (grande scène historique). A. 325 mètres 
Arthème est trop volage (comique) ........:. 133 — 
.- La Pavane tragique (drame)................. 268  — 
En Hollande (voyage)......... RAR ee NE 42 — 
Gaumont 
PROGRAMME N° 50. 

Bruges et ses Canaux......................... 80 mètres 
Le Trust (grand drame de la vie telle qu’elleest) 

Calino Architecte (comique). Agr............ = 
Le Valet de Cœur (comique)................. 234 — 
Le Mauvais Berger (drame). Agr............. 268 — 
IS CON EE ARBRE Dar 99 — 
Le Violon du Charcutier (comique). Agr...... 202 — 
Parleïde Casse RE enr iumaneen 

La Faim (drame militaire) ........:.:....... 195 — 

Pathé 
PROGRAMME Nv 42. 

La Marchande de Roses (drame)............. 220 mètres 
Le mauvais Garnement (com. d.). S.C.A.G.L. 265 — 
La Lettre inachevée. S. C. À. G.L..,......... 200 — 
Pour liArgent. SC: VA G.1::7 500000 UEere 205 — 
Le Noël du Chemineau (comédie)............ 180 — 
L'Habit de Little Moritz (comique). Affiche... 195 — 
Rigadin, pharmacien (comique) ............. 185 — 
Nos Domestiques reçoivent (comique) ........ 110 — 
Comment Fouinard devint Champion (comiq.) 110 — 
BETA ODRÉS ae ennemie 225 — 
The Victors (acrobatie).............:........ 85 — 
Effets de Neige en Autriche-Hongrie.......... 95 — 
Une Plante qui a des nerfs................... 170 — 
Le Cauüchemar de Pierrot. S. A. A. EF. (coloris) 

ANGRE been ennas rhae sense 410 — 
L'Armure de Feu (féerie coloris). Affiche..... 235 — 
Avis. — MM. les Editeurs sont priés d'envoyer régulièrement 

leurs notices au Courrier, ainsi que la nomenclaturé de leurs 


Nouveautés. 


_ LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 23 


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adresse régulièrement, à cet égard nous ouvrons dans 
nos colonnes un petit coin commercial où nous affichons 
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évitera, ainsi qu'à nos clients, des pourparlers inutiles et 
une perte de temps toujours préjudiciable. On ne viendra 
chez nous qu’en connaissance de cause, quand on sera 
décidé de traiter une affaire à un tarif que nous avons 
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Contrats d'une année ........ ..... 800 fr. 
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